LES TYPES DE HACKERS

Lorsque vous entendez le mot « hacker », pensez-vous automatiquement au pirate informatique malveillant qui vole votre identité numérique et vos données personnelles? Si la réponse est oui, alors je serai heureuse de vous apprendre qu’ils existent plusieurs types de hackers, passant de ceux qui contribuent à l’évolution du numérique et des technologies, les « bons hacker », à ceux que l’on appelle « cracker », soit les « méchants hacker ». Voici donc les différents types:

  1. Le hacker, ou le gentil, c’est celui « qui a atteint une maturité d’esprit ainsi que des qualifications suffisantes et approuvées par les autres, aide les victimes, aide à sécuriser les systèmes et combat contre la cybercriminalité, travaille typiquement dans une grande entreprise pour sécuriser les systèmes et réseaux, mais il peut très bien être un jeune passionné ayant appris sur le tas. »[1]
  2. De l’autre côté, le cracker, c’est celui qui « agit par contre à des fins qui lui sont propres, et qui sont illégales. Il vole des données, s’introduit illégalement dans les systèmes ou encore pirate des comptes. »[1]
  3. Entre les deux, on retrouve un autre type de hacker, un mélange des deux, soit celui qui « agit des fois pour la bonne cause, […] mais peut commettre de temps à autre des délits. Il s’introduit par exemple illégalement dans un système afin d’en prévenir ensuite les responsables des failles qu’il aura trouvées. Son action est louable, mais tout de même illégale ».[1]
  4. Ensuite, on retrouve les hacktivistes, (contraction de hacker et activiste) qui «  agissent pour une cause souvent politique. Ils attaquent généralement des entreprises et non pas des utilisateurs particuliers. Vous pouvez y placer les groupes Anonymous ou encore Lulzsec. »[1]
  5. Enfin, les script-kiddies (les gamins qui utilisent les scripts) « sont tous ces jeunes hommes qui loin d’avoir compris les grands principes du hacking et l’éthique du hacker, se servent des programmes tout faits pour causer des dommages qui peuvent êtres très gênants. Ils se vantent aussi la plupart du temps en se faisant passer pour les créateurs des programmes qu’ils utilisent et ne sont donc pas appréciés dans les communautés. »[1]
Pour plus d’informations concernant les hackers, consulter le blogue suivant: https://www.leblogduhacker.fr/ 
Cet article fait suite au billet suivant: https://inf6107miguelurdaniz.wordpress.com/2018/08/14/le-hacking/
[1]https://www.leblogduhacker.fr/les-differents-types-de-hackers/

PISTES DE RÉFLEXION SUR LE WEB PARTICIPATIF

D’abord, le web participatif est l’« implication des internautes dans la création de contenus et l’animation de sites Web. »[1] Par exemple, il englobe les forums, les réseaux sociaux, les blogues, les avis sur les sites Web et sur les articles, etc.

Selon un article écrit et publié en France[2], voici en quoi le web participatif peut favoriser le développement de la démocratie et comment il peut représenter un danger (les pour et les contre).

POUR:

  • Le web participatif est né du souci de communiquer plus facilement, rapidement et à moindre coût. Grâce aux forums, aux sites Web, aux blogues et aux réseaux sociaux, il est davantage facile de partager ses idées et de l’information, ainsi que de participer et commenter d’autres avis d’utilisateurs du web.
  • Le web participatif permet de mieux informer les citoyens. En effet, la transparence de l’action publique est favorisée puisque des données publiques ainsi que des informations administratives sont facilement accessibles sur le web.
  • Le web participatif favorise une interaction plus facile entre les gouvernants et les citoyens. À l’aide des forums, par exemple, les débats sont plus faciles et ils sont accessibles à la lecture et à la rédaction, publiquement.
  • Le web participatif favorise les actions collectives, c’est-à-dire qu’il permet aux individus plus isolés et ayant peu de contacts physiques sociaux de se mobiliser et de partager leurs idées.

CONTRE:

  • La « fracture numérique », c’est-à-dire que l’utilisation du web participatif est accessible à une minorité de la population, soit uniquement les pays plus développés et ayant les ressources pour utiliser Internet et les technologies de l’information.
  • Le web participatif peut porter atteinte à la protection de la vie privée. En effet, par l’utilisation des mouchards, ou cookies en anglais, des renseignements sur les utilisateurs du web, qui peuvent être confidentielles, sont envoyés à des entreprises dans un but commercial. De plus, « Internet peut aussi être le support à la diffusion d’informations fausses ou diffamantes à l’égard d’un individu (voir le débat autour de la notion de fake news ou “infox” selon le néologisme forgé par la Commission d’enrichissement de la langue française en octobre 2018). »[2]
  • Le web participatif peut favoriser le support d’actions ou d’idées en contradiction avec les fondements de la démocratie. Par exemple, des sites Web à propos racistes ou ayant des idées négationnistes sont facilement accessibles et ouverts au public. Les cookies peuvent également être utilisés afin d’espionner les utilisateurs et connaitre leurs opinions politiques sans leur consentement. Enfin, dans les pays communistes comme la Chine, les autorités bloquent carrément l’accès à certains sites afin de contrôler leurs idées.

Avez-vous d’autres suggestions d’avantages et d’inconvénients du web participatif?

[1]https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/web-participatif/ [2]http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/enjeux/media-democratie/internet-bienfait-ou-danger-pour-democratie.html